Shaya...

[Shaya]

Mon histoire ! Pourquoi vous la raconterais-je ? Si vous insistez alors….

Du peu que je me souvienne le Lorndor n’était point comme aujourd’hui. Pas si calme, j’aurais du mentionner. Dès le départ ma vie n’a pas était une chance… Fruit d’un amour passionnel entre deux elfes assez féroce mais intensément possessif, la vie n’était pas telle les romans à l’eau de rose. Bien qu’ils s’aimaient à se rendre fou, ils venaient à se haïr également. Mais je sais qu’ils s’aimaient si fort … au point de m’avoir parmi eux.
Et encore c’est quand tout aller bien… Au fil du temps, au fil des guerres que connu ce monde … L’amour n’avait pas eut le temps de s’épanouir plus que mes printemps m’avaient fait grandir. Avec eux je grandissais, mais aussi avec les massacres, les êtres chers qu’on nous ôté. La vie n’étais pas juste c’est pourquoi la loi du plus fort résonnait sur toutes les routes que mes pieds ont pu foulés.
Croisant la magie au fer avec mes parents, mes amis, dès mon plus jeune âge on m’initia. Oh combien m’avait on dit que j’étais une pouce prometteuse ! Issue de deux êtres assez cruels, barbares comment en aurait il pu êtres autrement ?! Il le fallait en ce temps. La force, la foi, le courage face à la guerre, la volonté de tuer, devoir répandre le sang… Mais en jeune apprentie faut croire que je n’étais pas assez prudente. Si mon père ne m’avait pas poussé à ce moment… durant cet assaut j’aurais pu y perdre la vue, au lieu de cela, une belle cicatrice. Après tout, en y repensant, j’aurais préféré… Cela lui aurait peut être évité sa mort. Une douleur si horrible qui me ronge encore et qui ne s’effacera jamais. Je revois avec effroi cette lame déjà ensanglanté s’abattre contre nous, m’effleurant si vite mais s’engouffrer sur mon paternel.
La guerre ne nous laisse pas le choix des victimes, des blessés ou même de la douleur, hélas ! Et comme pour mettre un tout à cela… Comme nous ne pouvons dissocier « A la vie, A la mort ». Je vu m’a mère mourir devant moi. Le destin n’avait pas eu assez de malheurs à me donner en une seule fois ! Tant dis que mon père mourait dans mes bras ma mère gisait à l’agonie. Le remord envahissant d’avoir préférer devenir de plus en plus forte à leurs yeux, que de leur montré mon amour… A la suite de quoi je m’effondrai, restant plusieurs jours à leurs cotés. Je n’avais pas l’audace, la volonté de les accompagnés dans l’autre monde. Je tenais si fort à la vie…
Me résignant à me lever, à faire ma route. Il était temps ! La rage au ventre, les poings fermés, effaçant en moi les sentiments qui nous rendaient faible tel que l’amour … Je me promettais de me battre pour moi, pour eux. La loi du plus fort résonne encore tel un faible écho du passé, que je garde au fond de moi pour progresser.